Déclarations de candidats – Par Olivier Methou
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Pour moi, « mieux vivre ensemble », c’est surtout apprendre à partager et mieux gérer nos ressources. Cela commence avec nos actes quotidiens.
Je voudrais attirer votre attention sur la question de l’animal. Quelques animaux sauvages subsistent dans notre ville. Si vous allez vous promener dans nos petits jardins du 10e, vous pouvez y voir des écureuils, des moineaux et parfois même des batraciens. Dans Paris, vous trouverez aussi des insectes extraordinaires nichés dans les friches ou au bord des rails de la petite ceinture.

L’animal de compagnie joue en outre un rôle important : il apporte de l’affection aux âmes solitaires, permet aux enfants de connaître et d’apprivoiser ces êtres vivants à la fois proches et différents d’eux, mais très absents de leur vie quotidienne urbaine, et donne une certaine sécurité aux clochards sans domicile fixe.

Qu’ils soient sauvages, abandonnés ou domestiques, nous avons une responsabilité, un devoir de protection envers les animaux dont nous devrions touTEs nous sentir solidaires. La question de l’animal nous renvoie à la question de l’Autre, à la manière dont on l’utilise, comment on vit avec lui et à quel point il fait partie de nous.

Une autre raison pour lesquelles nous devons le respecter, c’est que l’animal fait partie de notre alimentation. Il convient de prendre conscience que la surconsommation de produits et sous produits animaux est devenue un facteur de déséquilibre qui détruit non seulement notre santé mais aussi les ressources de notre planète. Pour produire 1kg de protéine animale, il faut cultiver de 5 à 15 kg de protéines végétales et arroser la terre avec la même quantité d’eau. En d’autres termes, touTEs les habitantEs de notre planète ne pourraient pas manger de la viande comme on le fait en France actuellement : dans cette perspective mais également au regard du mal être animal dans les élevages intensifs, nous devons revoir notre consommation animale.

La ville peut, doit agir, pour renouer avec la nature : en plus de remettre des espaces verts dans l’espace public (terrains non construits, toits, murs,…), il s’agit de protéger les populations d’oiseaux par différentes actions (par exemple en diminuant la pollution lumineuse) et renforcer la continuité des espaces verts et des berges pour préserver la biodiversité.

Par Olivier Methou, militant depuis 15 ans sur les questions sociales et environnementales. Candidat sur la liste Vivre mieux dans le 10ème, 12ème de liste.