Situation des Roms en Europe (bilan)
Les persécutions contre les Roms continuent en Europe, et rappellent les plus mauvais souvenirs de notre histoire
Un véritable règne de la terreur s’est organise en Italie, avec contrôles systématiques d’identité assortis de menaces d’expulsion.
Un mur en béton anti-Roms a été érigé récemment a Kosice, une métropole de la Slovaquie orientale.
Les autorités de la ville de Baia Mare en Roumanie font ériger un mur à la frontière d un quartier rom.
Situation en France
On trouve à Paris (près de la place de la Bastille, sur l’axe allant du quai de la Rapée à la place de la République) des familles Roms réfugiées dans des cabines téléphoniques ou sous des porches d’Eglise ; la mairie n avait plus vu d’enfants dormir sur les trottoirs depuis plus de trente ans.
Certaines familles viennent de bidonvilles visés par des expulsions (sans solution de relogement, donc, contrairement à la promesse de François Hollande). Les dernières installations à Paris proviennent de la multiplication des démantèlements de campements dans les départements limitrophes, y compris depuis que la gauche est au pouvoir.
Cette situation présente des risques réels pour les familles. L’hébergement social d’urgence est saturé. Les familles sont majoritairement orientées vers des hôtels, une solution coûteuse et de mauvaise qualité.
Cette situation pose des problèmes de scolarisation pour les enfants.
Les 15000 a 20000 Roms vivant en France sont des citoyens européens, mais ils n’en sont pas moins considérés comme en situation irrégulière après trois mois de présence s’ils ne disposent pas de ressources suffisantes pour vivre sur le territoire. L’hiver est plus rude en Roumanie qu’en France.
(Source : Médiapart)
Propositions d Europe Ecologie les Verts
EELV demande au gouvernement de stopper immédiatement les expulsions sans solutions. Concernant les 15000 a 20000 roms européens régulièrement et historiquement présents sur notre territoire, nous lui demandons de se mettre en conformité avec les engagements européens de la France en matière de droits de l’homme, en tenant compte des spécificités propres à la communauté Rom, et de mettre un terme à l’exclusion de cette population déjà particulièrement discriminée dans ses pays d’origine (Roumanie, Bulgarie, Slovaquie, Hongrie…) ou cette communauté subit racisme, rejet, violence.
La sénatrice Aline Archimbaud a déposé une proposition de loi visant à abroger les mesures transitoires aux ressortissants Roumains et Bulgares afin qu’ils soient considérés en France comme des citoyens européens à part entière avec tous les droits afférents, droit au logement, droit de travailler, droit à la mobilité.